C’est autour de l’âge de 2 ans que l’enfant découvre le pouvoir du « non ». Si au départ il l’utilise à tout bout de champ sans en comprendre exactement le sens, cela a tout de même le don de perturber ses parents qui se chargeaient de tout décider à sa place depuis sa naissance. Bébé serait-il en train de façonner sa personnalité ? Berceau magique vous en dit plus sur le sujet.
L’âge du non : qu’est-ce que c’est ?
On nomme la période du « non », le moment où l’enfant essaie pour la première fois de s’affirmer. Ce phénomène survient à partir de l’âge de 18 mois, et s’accompagne des premiers pas, autre signe qu’il acquiert une nouvelle autonomie. Ainsi, les premiers temps il va résister à ses parents, et répondre « non » systématiquement à tout. Bébé teste ses parents en exerçant son nouveau pouvoir à leur encontre, mais ceux-ci doivent absolument continuer à imposer leurs limites et faire respecter les règles de la maison.
Concernant leur réaction par rapport à l’attitude de leur bout de chou, il est primordial qu’ils ne l’ignorent pas. En effet, cela reviendrait à affirmer que leur bambin n’existe pas. Or celui-ci ne fait que montrer qu’il a du caractère et qu’il a pris de l’assurance.
Comment réagir au « non » ?
Si l’attitude nonchalante de votre bout de chou peut s’avérer irritante voire épuisante, il vous faudra tout de même user de votre patience. Pour cela, vous pouvez contourner cet « obstacle » en rendant le dialogue ludique. Bébé refuse d’enfiler ses chaussures ou ses bottines ? Très bien, rendez-les magiques et faites les voler jusqu’à ses pieds !
L’idée est de ne pas attiser le conflit et de ne surtout pas aller à l’encontre des choix de votre enfant. En effet, n’oubliez pas que cette étape est incontournable dans son développement, et fait partie de son affirmation. Ses « non » doivent être pris au sérieux : si vous riez quand il n’est pas d’accord, alors votre bambin va croire qu’il s’agit d’un jeu et il remettra votre autorité parentale en question.
Comment gérer l’âge du « non » ?
Il est important que vous vous montriez claire dans votre position : vous ne pouvez pas vous perdre dans des négociations avec votre tout-petit. En effet, si vous exercez votre autorité, c’est avant tout pour son bien et bébé doit obtempérer.
Néanmoins, ces affirmations sont à prendre avec un peu de recul, selon la situation. En effet, si vous aviez prévenu votre tout-petit que vous quitteriez ensemble le parc dans 10 minutes, alors vous devez vous en aller quand ce laps de temps est écoulé. Par contre, si vous ne lui aviez pas indiqué un temps imparti et qu’il refuse de partir quand vous l’en informez, montrez-vous clément(e) et accordez-lui cinq minutes supplémentaires : bébé ne doit pas se sentir floué. Aussi quand finalement il vous dira « oui », félicitez-le. De même, faites en sorte d’anticiper ses refus.
Crédit photo : Les rêves d’Anaïs