Entre les emballages, les jouets, l’électronique : le plastique est omniprésent dans notre quotidien. Coût faible, léger, résistant… tant d’avantages qui nous feraient presque oublier que ce matériau représente un danger incontestable pour notre corps et notre environnement.

Le b.a.-ba du plastique

Les matières plastiques sont fabriquées grâce à plusieurs composés chimiques (molécules) issus du pétrole associés à des additifs. On distingue principalement trois familles de matières plastiques : les thermoplastiques, les thermodurcissables et les plastiques techniques. Celui que nous appelons “plastique” au quotidien provient majoritairement de la première famille : polyéthylène, PVC, polystyrène, polypropylène sont les principaux.

Mais à quoi ça sert tout ça ? Emballages, bouteilles, gourdes, vaisselle, pièces de sièges-auto… Le plastique fait entièrement partie de notre vie. Souvent à usage unique, le plastique a une très courte durée de vie et devient très rapidement un déchet qui se retrouve dans l’eau, sur les plages, les forêts, etc.

Évidemment, le plastique peut être recyclé mais les compositions très complexes et la collecte trop peu importante ne permettent pas un recyclage optimal, sans parler de l’impact sanitaire du plastique recyclé qui émet des microparticules de plastique que l’on retrouve ensuite dans notre sang.

Du plastique dans nos bébés

Si d’un point de vue environnemental le plastique a un impact désastreux, il l’est d’autant plus pour nos corps et celui de nos bébés. Les études à ce sujet, elles, ne cessent de se multiplier. En perpétuel contact avec le plastique, les tout-petits y sont constamment exposés. On pense alors instinctivement aux biberons qui, une fois chauffés, relâchent une quantité importante de microplastiques dans le lait bu par le bébé, mais pas seulement !

En 2022, des équipes scientifiques néerlandaises prouvent la présence de microplastiques dans le sang humain. Cette même année, la revue scientifique internationale Polymers sort une étude sur la présence de microplastiques dans le lait maternel. Sur un échantillon composé de 34 mamans, le lait de 26 d’entre elles en contenait. Selon une étude parue dans Nature Foods, les bébés avaleraient des millions de microparticules de plastique par jour.

En septembre 2021, Kurunthachalam Kannan, scientifique en santé environnementale à la New York University School of Medicine a coécrit une étude sur la quantité de matières plastiques présente dans les selles des bébés : il y en aurait dix fois plus que dans celles des adultes. Ces particules particulièrement petites peuvent traverser la paroi intestinale et venir se loger dans d’autres organes, sans parler de la perturbation hormonale qui peut provoquer à l’avenir des cancers.

Maintenant que l’on a le niveau d’anxiété maximal, comment fait-on pour trouver des solutions et vivre sereinement ?

Par quoi substituer les produits en plastique ?

Plusieurs solutions existent et peuvent être différentes selon le type de produits.
Pour les biberons, l’idéal est le verre. Dans les faits, le verre étant plus fragile, c’est une solution sûre d’un point de vue sanitaire et environnemental mais peu pratique, surtout lorsque le bébé tient seul son biberon et peut le faire tomber.
Pour les jouets, un autre matériau existe : le bois. Tournez-vous vers cette ressource renouvelable et durable qui donne un style naturel aux jouets et qui peut être certifiée par des labels tels que PEFC ou FSC. Un autre avantage des jouets en bois : ils sont en général plus esthétiques que ceux en plastique et se fondent mieux dans nos décorations !
A défaut du plastique, s’il n’y a pas d’autres alternatives, vous pouvez également choisir le silicone. Désastre écologique, il reste un matériau sain pour l’enfant. Attention toutefois à le choisir de bonne qualité pour qu’il n’y ait pas de substances interdites telles que les phtalates ou le BPA.

Pour choisir de manière éclairée et en toute conscience vos produits de puériculture, il existe l’application Coqo, le guide des futurs et jeunes parents qui souhaitent connaître les impacts sanitaires et environnementaux des produits destinés aux tout-petits. Avec un score, dont la méthodologie a été approuvée par un comité d’experts scientifiques venant du monde médical, paramédical, juridique et du contrôle qualité, Coqo vous informe de la composition, des origines des matériaux, des lieux de production et des labels/certifications de chaque article de puériculture. Chambre, éveil & jeux, poussette & balade, repas, sécurité, siège-auto, toilette & soin : tout y est, excepté les vêtements (pour le moment) !

Si vous souhaitez en savoir plus, vous pouvez aller sur leur site internet et les suivre sur Instagram, Tiktok et LinkedIn.
Pour télécharger l’app, c’est par ici.

SOURCES :
Occurrence of Polyethylene Terephthalate and Polycarbonate Microplastics in Infant and Adult Feces – Zhang, Wang, Trasande, Kannan – Sept. 2021
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC9269371/
https://lelementarium.fr/focus/matieres-plastiques/
https://theconversation.com/exposition-alimentaire-au-plastique-mefions-nous-des-fausses-solutions-de-remplacement-196894?utm_source=linkedin&utm_medium=bylinelinkedinbutton
https://elenigraviere.fr/greenwashing-de-lindustrie-plastique/