Il y a quelques semaines, vous avez mis au monde votre premier enfant. Malgré tout le bonheur que cette naissance vous a apporté, vos rondeurs, la  fusion avec votre bébé, le fait d’avoir été la seule durant 9 mois à sentir ses coups vous manquent. Devenir maman était un véritable rêve à vos yeux, mais la rencontre avec votre bout de chou n’a pas suffi à combler ce vide. Ce mal-être que l’on nomme le syndrome du ventre vide demeure assez méconnu, mais sachez que vous n’êtes pas la première à en souffrir. Berceau magique vous en dit plus sur le sujet.

syndrome du ventre vide

Qu’est-ce que le syndrome du ventre vide ?

Durant les 9 mois de votre grossesse, vous avez eu le sentiment de tisser un lien indestructible avec votre bébé : vous étiez tout l’un pour l’autre. Votre ventre rond ne vous a jamais gêné, au contraire vous en étiez particulièrement fière, et cela se voyait. D’ailleurs lorsque vous étiez enceinte, on ne cessait de vous répéter combien vous vous portiez bien et que vous rayonniez de bonheur.

On peut le dire, la grossesse vous allait à merveille et à présent que vous avez accouché, vous ressentez un véritable manque au plus profond de vous : vous souffrez certainement du syndrome du ventre vide. Mal à l’aise dans votre peau et insatisfaite de votre nouvelle morphologie, malgré la joie d’avoir enfin rencontré l’enfant que vous avez si longtemps porté, vous êtes certains jours, inconsolable.

Comment gérer le syndrome du ventre vide ?

Ce mal dont vous souffrez actuellement, vous avez l’impression qu’il ne s’estompera jamais. Aussi, vous refusez l’idée d’en parler à qui que ce soit : qui comprendrait votre nostalgie de la grossesse alors que vous avez mis au monde un si beau bébé ? Eh bien, détrompez-vous, il est primordial d’en discuter aussi bien avec votre conjoint, que vos proches, ainsi que votre sage-femme. Ceux-ci vous aideront à relativiser, et surtout à vous faire réaliser que malgré ce vide que vous ressentez, une chose bien plus belle a eu lieu : la naissance de votre enfant, fruit de l’amour que vous partagez avec son papa.

Il est alors inutile de songer déjà à faire un autre enfant : on le sait, ce n’est pas la bonne décision que de souhaiter un bébé pansement ! En vous armant de patience et en acceptant le fait que cet état peut être transitoire, vous verrez, les symptômes psychologiques vont peu à peu disparaître : courage !

Crédit photo : Babymoov