Toutes les mamans vous le diront : la maternité est loin d’être un long fleuve tranquille. En effet, on peut parfois se retrouver quelque peu dépassée par les événements, et au bord de la crise de nerfs. Ce phénomène d’épuisement n’est pas rare, et il porte un nom : le burn-out maternel. Berceau magique fait aujourd’hui le point avec vous.
Qu’est-ce que le burn-out maternel
Élever un enfant en bas âge n’est pas toujours de tout repos. Le quotidien des mamans est souvent mêlé d’inquiétude, de stress, de remise en question, de fatigue… S’il est courant de ressentir ces sentiments, il faut veiller à ce qu’ils ne finissent pas par prendre le dessus sur le bonheur que vous apporte la maternité.
Dans ces cas-là, si vous vous sentez plonger dans un profond état de dépression : il s’agit d’un burn-out maternel. Épuisée émotionnellement et physiquement, vous ne vous sentez plus bien dans votre peau. Le burn-out maternel doit impérativement être pris en charge.
Les signes annonciateurs du burn-out maternel
Le burn-out maternel s’installe de manière progressive et sournoise, et est souvent confondu avec le baby-blues. Au contraire, les symptômes du burn-out maternel s’ancrent dans la durée. Sans relâche épuisée et débordée, la maman se sent désemparée et ne parvient pas à compenser ce malaise par l’amour que lui procure son bébé. Petit à petit, elle perd confiance en ses capacités à être une bonne de mère, se montre particulièrement à fleur de peau, et agressive envers son tout-petit. D’autres symptômes physiques peuvent accompagner cet état inquiétant, comme l’insomnie ou les troubles alimentaires. C’est alors la chute libre !
Le burn-out maternel peut concerner toutes les femmes : aussi bien celles qui sont mamans pour la première fois, que celles ayant de l’expérience. Par ailleurs, ce phénomène peut se manifester à n’importe quel moment : dès l’accouchement, ou bien des mois voire des années plus tard.
Néanmoins, les psychologues ont noté l’existence d’un terrain propice à l’épuisement maternel : les grossesses multiples, des enfants dont l’âge est proche, l’absence de conjoint, ou encore le chômage.
Comment venir à bout du burn-out maternel ?
Si un accompagnement psychologique va permettre de déculpabiliser la maman et la sortir du silence dans lequel elle s’est terrée, l’entourage joue, lui aussi, un rôle important dans la gestion du burn-out maternel. En effet, il ne faut pas sous-estimer la détresse dans laquelle se trouve votre conjointe, fille, sœur ou amie.
- Soutenez-la dans ses tâches du quotidien, qu’elles soient domestiques ou parentales
- Rendez-vous disponible pour lui accorder votre épaule, votre attention et votre compréhension
- Montrez-vous reconnaissant de son courage à mener de front sa vie personnelle et professionnelle…
Extérioriser son mal-être, accepter qu’on l’aide au quotidien, lui permettre de poursuivre sa vie de femme est essentiel pour qu’elle puisse remonter la pente et remettre en ordre sa vie.
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