Bébé s’apprête à pointer le bout de son nez, et vous réfléchissez déjà à lui ouvrir un compte épargne. C’est-à-dire que vous avez déjà reçu plusieurs enveloppes bien garnies à son attention. De plus, vous songez sur le long terme : ses études, son permis, son premier appartement… Berceau magique vous renseigne sur les différentes possibilités d’épargne qui s’offrent à vous.
Épargner pour bébé : pourquoi & quand commencer ?
Certains parents estiment qu’il est trop tôt de penser épargne pour un nouveau-né, tandis que d’autres font le choix d’anticiper les dépenses liées à sa vie future. Peu importe la décision que vous prendrez, sachez qu’ouvrir un compte épargne pour votre bout de chou ne requiert pas nécessairement que vous y déposiez mensuellement d’importants montants, et que vous deviez vous serrer la ceinture toutes les fins de mois !
En effet, vous pouvez tout simplement utiliser ce compte pour y déposer régulièrement de plus petites sommes : l’argent qu’il recevra à ses anniversaires, à Noël, à sa première communion… À cela, vous pouvez aussi déposer un petit revenu supplémentaire de votre poche. Plus vous commencerez tôt, plus sa tirelire sera conséquente !
À qui s’adresser pour ouvrir un compte épargne ?
Les banques
Naturellement, les parents s’adressent spontanément à leur banque afin d’ouvrir un compte épargne : le livret A, proposé par toutes les banques. Son taux de revenu est modifié chaque année et sa rémunération est non soumise à l’impôt ni aux prélèvements sociaux. Les dépôts doivent être d’un montant minimal de 10€ jusqu’à un plafond maximal de 22 950€. De plus, la plupart des banques offrent un petit chèque à leur bénéficiaire lors de son ouverture.
À noter enfin que certaines banques, pour s’attirer de nouveaux clients dès le berceau, proposent des livrets d’épargne s’adressant aux tout-petits de 0 à 12 ans, mais qui eux supportent l’impôt sur le revenu sur les intérêts.
Les compagnies d’assurance
D’autres parents se tournent vers les compagnies d’assurance : avec ce système, les parents sont les preneurs d’assurance tandis que leur progéniture en est le bénéficiaire. Cette solution leur permet de constituer un capital qui se valorise et que leur enfant récupérera à l’âge adulte.
L’avantage de cette solution est qu’elle n’est pas plafonnée et ses modalités de versements sont flexibles. Les parents sont libres de choisir le rythme de versement qu’ils souhaitent : unique, libre (combien et lorsqu’ils le veulent) ou périodique.
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