C’est un fait, les couples conçoivent désormais leur premier enfant plus tard : en moyenne 28 ans pour les femmes et 31 ans pour les hommes. D’autre part, on observe de plus en plus de familles recomposées, engendrant une paternité tardive. Si pour les femmes le gong de l’horloge biologique peut paraître particulièrement inquiétant, pour les hommes en revanche, on fait davantage preuve de laxisme. Mais n’existe-t-il pas des risques à une paternité tardive ? Berceau magique vous en dit plus sur le sujet.
Y a-t-il une horloge biologique masculine ?
Contrairement aux idées reçues, il existe des conséquences à une paternité tardive : en effet, on ne peut pas faire délibérément le choix de devenir papa à l’âge où l’on pourrait être grand-père. Sans pour autant tomber dans la caricature, il faut savoir que la fertilité masculine s’amenuise à partir de 40 ans et peut véritablement poser problème si l’on souhaite devenir papa au-delà de 45 ans. À partir de cet âge-là, les scientifiques notent une baisse de la qualité du sperme, se traduisant par une plus faible mobilité des spermatozoïdes. Si la production de sperme ne s’arrête pas, elle perd en efficacité : il existe donc une horloge biologique pour les hommes aussi.
Les conséquences d’une paternité tardive
Des recherches ont démontré que l’âge du père au moment de la conception peut avoir des conséquences jugées néfastes sur le fœtus : on évoque notamment des risques de malformations, l’apparition de syndromes, et dans certains cas de la schizophrénie. Autre conséquence de l’âge avancé du futur père : un taux de succès réduit et un risque de fausses couches accru après inséminations intra utérines et fécondations in vitro.
Les professionnels mettent en garde quant aux paternités tardives, il peut y avoir des effets psychologique sur l’enfant et le père, consulter un pédopsychiatre est recommandé. En effet, ce dont les enfants peuvent se rendre compte à l’adolescence, c’est l’écart générationnel qu’il existe entre eux et leurs géniteurs. Être papa demande à la fois du temps et de l’énergie, il faudra alors redoubler d’efforts pour suivre leur rythme mais aussi comprendre l’environnement dans lequel ils grandissent.
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