La parentalité étant parfois éprouvante, les parents peuvent rapidement se sentir dépassés par la responsabilité qu’ils ont envers leur bambin. Toutefois, même épuisés et à bout de nerfs, il ne faut pas faire preuve de force à l’encontre de votre bout de chou. En effet, ce que l’on appelle le syndrome du bébé secoué peut entraîner de lourdes conséquences sur le cerveau de votre nourrisson. Berceau magique vous explique les dangers liés à ce geste de maltraitance.
Qu’est-ce que le syndrome du bébé secoué ?
Ce syndrome désigne le fait qu’un nouveau-né soit violemment secoué, même durant l’espace de quelques secondes. Plusieurs symptômes peuvent alors faire leur apparition : léthargie, irritabilité, vomissements, convulsions, difficulté respiratoire, bave en grande quantité et continue, perte de conscience, troubles de la coordination, hémorragie rétinienne (indiquée par une rougeur des yeux).
En plus d’entraîner des séquelles cérébrales irréversibles, ce geste considéré comme de la maltraitance infantile peut avoir des conséquences fatales : chaque année en France, plusieurs dizaines de bébés succombent de ces blessures internes sans choc apparent.
Les lésions et dommages provoqués
Lorsqu’un nourrisson est fortement secoué, des lésions cérébrales peuvent survenir du fait du poids conséquent de sa tête par rapport au reste de son corps. Son cou étant par ailleurs peu musclé, un bébé peut facilement se blesser :
- Les vaisseaux sanguins peuvent rompre
- Le tissu cérébral peut s’écraser contre la boîte crânienne entraînant une hémorragie
- Le tissu cérébral peut se déchirer
L’ensemble de ces blessures peuvent alors engendrer de graves traumatismes immédiats et permanents, voire le décès de l’enfant. C’est pourquoi aucun bambin ne doit être secoué, qu’importe son âge et la situation.
La prise en charge d’un nourrisson secoué
Si vous constatez les symptômes cités plus haut chez votre enfant, il doit être immédiatement hospitalisé en soins intensifs. Après un scanner, un électro-encéphalogramme, un examen de fond d’œil pour la détection d’hémorragies rétiniennes et une radiographie du squelette entier à la recherche de fractures associées, lui sera administré un anticonvulsif. S’il se trouve dans un état critique, il faudra alors le ponctionner.
En grandissant, si l’enfant souffre d’un éventuel handicap, il devra recourir à des mesures thérapeutiques et éducatives particulières.
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