Dans l’idéal, on décrit un enfant comme plein de vie, joueur, spontané… Ainsi, un tout-petit qui se retrouve naturellement en retrait au sein d’un groupe, car il semble de nature plus discrète, a tendance à inquiéter ses parents. Pour autant, avoir un enfant de nature introvertie n’a absolument rien d’une tare ! Au contraire, ces derniers jouissent de bien d’autres qualités qui sont loin d’en faire des êtres asociales. Berceau magique vous en dit plus.
Le développement social d’un enfant
Les premières personnes avec qui un enfant va développer des liens sont forcément ses parents et sa fratrie. Durant ses premiers mois de vie, il va essentiellement interagir avec eux à travers des jeux, des gazouillis, des sourires… Une certaine forme de langage va même se développer, essentiellement compréhensible par les membres de la famille. Puis en grandissant, son cercle va s’élargir : la famille, les proches, les enfants rencontrés au parc, puis bientôt la crèche !
Entre 12 à 18 mois, votre progéniture a fait de nombreux acquis sur le plan physique : il attrape des objets, les déplace, les cache, marche, grimpe… À présent qu’il a découvert toutes les choses dont il était capable, il est prêt à apprendre des autres. Très rapidement, par la parole, il va réaliser qu’il est capable de déclencher une réaction chez son interlocuteur. C’est pourquoi au départ, il semblera plus attirer par les individus plus âgés qui semblent davantage le comprendre, que les enfants de son âge avec lequel il ne partage que son aire de jeux. Il faudra patienter l’âge de 2 ans afin que bébé commence à réellement rechercher un contact direct avec les autres bambins.
Comment aider un enfant à être plus sociable ?
On définit la sociabilité comme la capacité à construire des relations harmonieuses et positives avec d’autres individus. Concrètement, cela signifie qu’une personne est capable de transmettre ses émotions et qu’elles soient comprises, de participer activement au sein d’un groupe, et de résoudre des conflits lorsqu’ils se présentent. Toutes ces choses ne sont pas innées, et sont l’oeuvre d’un apprentissage. Ainsi en tant que parents, vous êtes capable d’éduquer votre enfant afin qu’il se montre plus à même à intégrer un groupe. Comment ?
- Rassurez-le lorsqu’il rencontre de nouvelles personnes : montrez-lui que parce que vous accordez votre confiance à cet individu, il le peut, lui aussi.
- Aidez-le à résoudre les problèmes qu’il affronte au sein d’un groupe. Expliquez-lui que se disputer et crier ne fera qu’empirer la situation.
- Faites-lui comprendre que mordre, frapper ou encore tirer les cheveux d’une autre personne, n’est pas un comportement acceptable.
Quand s’inquiéter ?
Si votre enfant ne semble vraiment pas trouver sa place au sein du groupe, car il lui arrive d’adopter un comportement violent, n’hésitez pas à en discuter avec son pédiatre. Ce type de réaction est généralement lié à des peurs, ou un sentiment d’insécurité.
Au contraire, si votre enfant se montre simplement timide, n’en faites pas toute une montagne : certains tout-petits sont naturellement plus discrets que d’autres ! Cela ne veut pas pour autant dire qu’ils se sentent mal dans leur peau. Si ce n’est pas nécessairement les plus boute-en-train, ils jouissent d’autres qualités : l’observation, la sensibilité, l’autonomie… et il arrive qu’ils se métamorphosent et deviennent plus extravertis en grandissant.
Crédit photo : Lilipinso
Mon fils de 2 ans et demi n est pas sociable il touche à tout court partout n aime pas n écoute pas quand on le dit non
Que faire car cela m inquiète avant la rentré des classes de septembre ?
Bonjour,
Je vous remercie pour votre commentaire et votre question. Il est tout à fait normal qu’un enfant de 2 ans soit très actif et touche à tout : il découvre le monde ! Généralement lorsqu’on interdit quelque chose ou qu’on dit « non » à un enfant, il va faire ce qu’on vient de lui interdire. Ainsi, cela demande une gymnastique pour le parent mais il est préférable de modifier sa façon de s’exprimer. Par exemple, au lieu de « ne court pas », il faudrait dire « tu devrais marcher tranquillement ». Ou bien, expliquer pourquoi on interdit quelque chose, par exemple : « Tu sais, une plaque de cuisson / un four c’est vraiment très très chaud, si tu touches tu vas te brûler et ça peut être grave » ou bien « Je ne veux pas qu’on s’approche des chiens qu’on ne connait pas parce qu’on ne sait pas s’ils sont gentils ou méchants » …
Enfin, un enfant a souvent un comportement très différent face à un adulte qu’il ne connait pas. A l’école, il sera sans doute beaucoup plus à l’écoute des consignes mais il y a aura un temps d’adaptation.
Vous pouvez consulter un psychologue si vous avez un doute mais je pense qu’il vaut mieux attendre de voir comment se déroule les premières semaines à l’école.
Je vous souhaite une excellente journée