Waterlogic souligne l’importance de rester bien hydratée durant sa grossesse. Dans cet article sont abordées les principales sources de préoccupations concernant l’eau potable. L’article souligne tous les points importants que tout le monde devrait connaître, et plus particulièrement les femmes enceintes.
Ces dernières années, beaucoup de cas d’eau contaminée ont été rapportés par la presse. Ces histoires mettent en lumière les potentiels dangers que nous encourons, même dans la tranquillité de nos propres maisons. Peu importe à quel point notre eau courante semble propre, il faut être bien conscient qu’un risque invisible est toujours possible. Apprenez-en toujours plus avec Waterlogic !
Conseil aux femmes enceintes : faites attention à ce que vous buvez !
Vous l’avez déjà entendu ou lu plusieurs fois, mais il est toujours bon de le rappeler : pendant la grossesse, il faut boire beaucoup d’eau, mais surtout, une eau de bonne qualité ! Fort heureusement, 96 % des consommateurs d’eau du robinet en France ont accès à une eau de bonne qualité. Lorsque vous buvez pour deux, il est crucial de s’assurer de la bonne qualité de l’eau et ce, pour le bien de votre santé et de celle de votre enfant. De nombreux experts recommandent aux femmes enceintes de boire entre 1,5 et 2 litres d’eau par jour qui permettent de véhiculer les nutriments, les vitamines et les minéraux nécessaires à la bonne croissance du fœtus. Les fruits et les légumes sont également une excellente source d’hydratation à consommer sans modération, surtout en été.
Soyez consciente des risques
L’usage de contenants en verre sans bisphénol est recommandé pour réduire les risques d’anomalie du fœtus.
Par ailleurs, les femmes enceintes étant plus vulnérables aux bactéries et autres contaminants en raison de leur système immunitaire fragilisé, il est important de savoir d’où vient l’eau qu’elles boivent et si elle ne présente aucun danger. L’eau peut être contaminée de plusieurs façons :
- Certains minéraux sont naturellement présents dans l’eau
- Les résidus d’engrais ou de pesticides infiltrent les nappes phréatiques
- Les inondations peuvent augmenter les taux de contaminants
Restez à l’abri en cas de crise sanitaire
Les autorités ont l’obligation de contrôler régulièrement la qualité de l’eau courante en France. La France a d’ailleurs été plusieurs fois condamnée par la Cour de Justice de l’Union Européenne à cause du taux de nitrates présent dans ses eaux. Un rapport interministériel avait montré que sur 35 392 échantillons, 8,5% des sources d’eau ne respectaient pas les seuils tolérés par la législation. Bien que la France possède certainement l’une des eaux les plus propres au monde, il est important de connaître les risques auxquels nous pourrions être exposés.
En 2014, la crise de l’eau de la ville de Flint, dans le Michigan aux Etats-Unis, a montré à quel point un problème de santé publique pouvait affecter les personnes les plus fragiles, telles que les personnes âgées, mais également l’ensemble de la population. Des études ont montré une chute du taux de natalité 12% et une hausse du taux de moralité des nourrissons de 58%. Le graphique ci-dessous compare le taux de fécondité à Flint et dans d’autres villes aux alentours, dont notamment Lansing, Grand Rapids, Dearborn et Detroit, entre fin 2013 et 2015. La dégradation de la qualité de l’eau autour d’avril 2014 semble se vérifier par une chute de la fécondité dans la ville de Flint alors que les villes voisines, qui n’ont pas été affectées par le scandale sanitaire, présentent un taux stable.
En cas de crise sanitaire similaire en France, nous vous recommandons donc de ne boire que de l’eau en bouteille ou de suivre les indications des autorités.
Quels autres dangers pour mon eau potable ?
Les métaux lourds
Différents métaux lourds peuvent contaminer l’eau, comme le plomb, le cuivre et même l’arsenic. Malheureusement, beaucoup de ces éléments se retrouvent dans les eaux souterraines en France, bien que les autorités aient la responsabilité de s’assurer que les niveaux restent négligeables. L’arsenic peut pénétrer dans les puits privés grâce aux pesticides et aux engrais utilisés dans l’agriculture. Le cuivre est utilisé dans de nombreux tuyaux de plomberie, y compris ceux des réseaux domestiques. Au fil du temps, le niveau de cuivre dans l’eau pourrait potentiellement augmenter. Tout comme pour le plomb, lorsque l’arsenic ou le cuivre s’accumulent plus vite que l’environnement ne les élimine naturellement, cela peut causer des maladies, telles que les éruptions cutanées, de graves problèmes digestifs, des maladies du foie et, dans le pire des cas, des cancers.
Les microbes et les bactéries
Les causes les plus courantes de contamination de l’eau sont les micro-organismes comme la giardia, la salmonelle ou encore la shigelle. Ce sont ces mêmes organismes qui sont à blâmer pour la plupart des formes d’intoxication alimentaire. La plupart du temps, ces microbes vont coloniser les cours d’eau ou les eaux stagnantes lorsque les températures remontent ou lorsque les unités de stockage d’eau restent à des températures ambiantes, ce qui peut arriver avec une chaudière défectueuse, par exemple. Les épidémies de giardia sont fréquentes chez les chiens qui boivent des flaques d’eau ou nagent dans les lacs. La bactérie étant contagieuse, elle se transmet facilement du chien aux humains qui l’approchent. Pour les femmes enceintes, les infections comme celles-ci peuvent être particulièrement invalidantes. Des crampes douloureuses, des vomissements et des nausées sévères qui peuvent vous conduire à l’hôpital, sous perfusion intraveineuse pour vous réhydrater et avec un traitement antibiotique.
Comment m’assurer que l’eau que je bois ne présente aucun risque pour ma grossesse ?
Si vous utilisez un puit privé, il faudra vous rapprocher de la direction départementale des affaires sanitaires et sociales la plus proche de chez vous afin de vous assurer que votre source d’eau est saine.
Si vous êtes relié à un réseau d’eau privé, votre conseil municipal endosse la responsabilité de garantir les niveaux de sécurité. Dans les faits, les contrôles sont souvent peu fréquents. Alors vérifiez par vous-même en contactant les services sanitaires. Les agences de l’eau effectuent des contrôles indépendants chaque année et leurs rapports sont disponibles au public, comme ceux de l’Agence Régionale de Santé par exemple.
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