Dès sa naissance, vous avez repéré des taches de couleur bleue sur le corps de votre bambin. Il s’agit de taches mongoliques ou mongoloïdes. Vont-elles disparaître ? Nécessitent-elles un traitement dermatologique particulier ? Berceau magique vous en dit plus sur le sujet.
Qu’est-ce qu’une tache mongoloïde ?
Les taches mongoliques ou mongoloïdes sont des marques cutanées, qui selon les bébés peuvent être plutôt bleutées, vertes ou grisées. Leur taille ainsi que leur localisation est irrégulière selon les nourrissons. En, effet, certains nouveau-nés en arborent au niveau du bas du dos et des fesses (80% des cas), tandis que d’autres portent ses marques au niveau des épaules (20% des cas).
Si les termes de « mongoliques » et « mongoloïdes » vous effraient, sachez qu’il n’existe absolument aucun lien entre ces marques cutanées et la trisomie 21.
D’où proviennent les taches mongoliques ?
Ces taches de naissance sont souvent qualifiées d’ethniques puisqu’elles sont majoritairement répandues sur les enfants d’origines asiatique, autochtone, nord-américaine, hispanique et africaine. Cette hyperpigmentation bleutée est liée à une forte concentration de cellules nommées mélanocytes, qui migrent et s’accumulent à la surface de la peau à la naissance de l’enfant.
Le traitement des taches mongoloïdes
Bébé a-t-il mal là où se trouvent les taches ?
Rassurez-vous, les taches mongoliques sont totalement bénignes. Ainsi, vous pourrez faire le test : votre tout-petit ne manifestera aucune souffrance particulière si vous appuyez à l’endroit où sont localisées les taches bleutées. Par conséquent, aucun traitement médical n’est préconisé concernant ces marques.
Ces taches mongoliques vont-elles disparaître ?
Parce qu’elles ne sont pas nécessairement esthétiques, vous vous demandez si ces marques bleutées vont disparaître lorsque votre bout de chou grandira : la réponse est oui. Au fil du temps, l’hyperpigmentation cutanée va s’estomper spontanément, jusqu’à disparaître totalement autour de l’âge de 3 ans. Toutefois, il arrive que dans de rares cas, elles persistent plus jusqu’à l’adolescence voire l’âge adulte. Néanmoins, elles n’ont aucune signification clinique et ne présentent donc aucun danger pour la santé.
Crédit photo : Jollein