Le témoignage d’Alexia @alexiantriplets, maman de Nya, Zélie et Aaron

@alexiandtriplets

Le coup de foudre

J’ai rencontré Nicolas, mon conjoint, grâce à une connaissance. C’était lors d’une soirée.
Au départ, on s’est lié d’amitié mais nous avons rapidement senti qu’il y avait quelque chose de plus. Je dois préciser qu’il est sous-marinier. Il est donc parti en mission et quand il est rentré on a aménagé ensemble.
Tout est allé très vite !
Au bout d’un an de relation, on a acheté et on était propriétaire.
Pour les questions les « plus importantes », on n’en a jamais vraiment parlé. Les choses se sont faites. Concernant les enfants, il m’a dit qu’il était ok.
Alors, j’ai voulu lui faire la surprise. J’ai arrêté la pilule et je suis tombée enceinte.

Quand tout s’effondre …

Nous étions très heureux. Sauf que … j’ai fait une fausse couche à 7 semaines. Personne ne m’avait jamais parlé de ça et je n’y étais pas du tout préparée.
Lors de la première échographie, on a entendu le cœur battre puis tout s’est effondré. C’était comme une descente aux enfers.
J’ai vécu un parcours du combattant qui a commencé par un curetage.
Puis, je n’avais plus mes règles. J’étais inquiète mais personne ne me prenait au sérieux. En réalité, il y avait un risque de sychénie ( lorsque l’utérus se recolle sur lui-même). Ce qui s’est avéré être le cas pour moi malheureusement.
J’ai fini par être écoutée par un gynécologue obstétricien qui m’a opéré en me précisant : « Je ne sais pas si vous pourrez avoir des enfants »
Il a également découvert que j’étais atteinte de SOPK, Le syndrome des ovaires polykystiques.

Place à l’espoir

Suite à l’opération, lorsque je me suis réveillée, j’ai immédiatement demandé à voir le médecin. Il m’a rassuré. Mes chances d’avoir un enfant étaient faibles mais j’avais quand même un espoir.
Ensuite, nous avons essayé d’avoir un enfant de façon naturelle mais ça ne fonctionnait pas.
Au bout de quelques mois, j’ai demandé à rentrer en parcours d’infertilité. J’ai dû me justifier auprès de l’équipe médicale car j’étais jeune.
« A 25 ans, on ne vous prend pas … vous avez le temps »
Mais je savais que nous voulions fonder une famille maintenant ; ce n’est pas à 35 ans que j’allais me prendre en main.
Nous avons donc intégré le parcours. Le médecin a bien voulu déroger au process habituel étant donné le métier de Nicolas et ses absences.

La plus belle des nouvelles

J’ai commencé avec les piqures et, par chance, j’ai bien réagi au traitement. Je suis tombée enceinte !
Je ne sais pas l’expliquer mais j’ai immédiatement su qu’il n’y avait pas qu’un seul bébé. J’ai un peu attendu avant d’en parler avec Nicolas. Quand j’ai abordé le sujet, il m’a répondu qu’il préfèrerait avoir les enfants un par un.
Arrive le moment de la première échographie. Très rapidement, le gynécologue demande à Nicolas : «Vous êtes prêt à avoir des jumeaux ? »
Il a répondu positivement et ça m’a vraiment rassurée.
Mais quelques secondes plus tard, il prononce la phrase : « Il y a un problème ». A ce moment-là, j’ai imaginé le pire. Dans ma tête, c’était fini.
Jusqu’à ce qu’il poursuive avec : « Il y en a 3 ! »