Vous l’ignorez peut-être, mais une salariée enceinte dispose d’un droit d’absence afin de réaliser les examens médicaux liés à son suivi de grossesse. Votre partenaire a, lui aussi, la possibilité de manquer quelques heures pour vous accompagner. Berceau magique fait aujourd’hui le point avec vous pour que vous puissiez vous absenter pendant la grossesse.
S’absenter pendant la grossesse : Vos droits.
En tant que professionnelle, vous disposez d’un emploi du temps assez serré. Pourtant, avec la découverte de votre grossesse, vous souhaitez intégrer vos rendez-vous prénataux, sans que cela n’empiète trop sur votre agenda professionnel.
Toutefois, sachez qu’après avoir déclaré votre grossesse à votre employeur, vous pourrez vous absenter pour vos 7 consultations prénatales, 3 échographies, cours de préparation à l’accouchement et les consultations post-accouchement.
Pour faciliter cela, pensez à prévenir à l’avance votre patron, et à fournir un certificat médical qui confirme que vous vous êtes bien rendue à vos examens.
Les droits du futur papa
Il fut une époque où le futur papa devait prendre à sa charge les heures d’absence liées, par exemple, aux échographies de sa compagne enceinte. Ces heures étaient alors soit récupérées, soit décomptées en fin de mois.
Or depuis l’été 2014, tous les employés mariés, pacsés ou vivant maritalement avec une future mère ont la possibilité de s’absenter pendant la grossesse pour la durée de l’examen, et ce à hauteur de 3 visites maximum durant les 9 mois de grossesse. Pour cela, ils doivent apporter la preuve de leur lien avec la future maman et fournir un certificat du médecin attestant du déroulé de l’examen prénatal auquel il souhaite participer.
Comme pour la salariée enceinte, ces absences sont considérées comme étant du temps de travail effectif pour la détermination de la durée des congés payés et au titre de l’ancienneté. Elles ne doivent pas entraîner une baisse de rémunération.
Par ailleurs, il est important de souligner que cette nouvelle législation inclut une autre innovation : les jeunes papas sont protégés contre un licenciement durant les 4 semaines suivant la naissance de leur bébé. Cette loi s’applique que vous soyez présent ou non dans l’entreprise (congé paternité, congé de naissance ou congé payé).
Néanmoins, en cas de faute grave, sachez que le père ne bénéficiera pas d’une protection absolue. Il pourra donc être renvoyé, pour une raison étrangère à l’arrivée de son bébé.
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